Les yeux bleus de Mistassini Jacques Poulin
Jack Waterman, écrivain et libraire dans le Vieux-Québec, est atteint de la " maladie d'Eisenhower ". Sa vie ne tient plus qu'à un fil. Sa tête est pleine de souvenirs d'enfance, de chansons anciennes, d'amours bringuebalantes, de Formule Un, de chats, de rêves interdits et, surtout, d'illusions perdues. Heureusement qu'il y a le jeune Jimmy et sa sueur Mistassini, la douce rebelle...
Mon avis: Ça commençait bien! Que des a priori positifs... J'avais découvert Jacques Poulin juste avant un voyage au Québec. c'est la librairie du Québec à Paris qui me l'avait conseillé et Chat sauvage m'avait conquise. Le style, l'histoire d'un écrivain public... j'étais sous le charme.
C'est avec envie et délectation que j'ai ouvert ce roman emprunté à la médiathèque.
Tout était parfait jusqu'au moment où je me suis sentie très mal à l'aise devant les relations entre le frère et la soeur. Je n'avais plus que ça en tête. Que des sentiments fraternels soient forts, d'accord, qu'elles soient aussi intenses qu'une relation amoureuse, toujours d'accord mais que le narrateur nous parle de sa libido quand sa soeur lui masse le dos... j'ai trouvé ça malsain. Ma lecture en a été profondément perturbée. Pourtant je ne suis ni pudique à l'extrême, ni pudibonde. Je ne comprends pas l'intérêt de cette relation limite incestueuse dans un roman qui pour autant est vraiment très beau.
Je me suis attachée à un détail, sans doute...
Je relirai quand même du Jacques Poulin parce que j'aime beaucoup son style.