Autoportrait de Van Eyck E. Bélorgey

1441. Jan Van Eyck est au soir de sa vie. Il ne le sait pas encore, il s'en doute peut-être, mais dans cette même année, il va mourir. En attendant, c'est un peintre parvenu à la reconnaissance, salué, écouté, célébré. Rescapé aussi, sauvé in extremis d'une agression, non loin de Bruges. Mais le prix de cette survie est élevé. Le grand peintre ne parvient plus à voir les couleurs. Son monde est désormais partagé entre le blanc et le noir, loin de ces flots de rouge qu'il a chéris, enrichis, dilués, étalés sur la toile. Van Eyck a survécu mais il est déjà mort, prisonnier de ses blessures, de ses frustrations, de sa mélancolie. Moins pour le divertir que pour le consoler un peu, un ami lui suggère d'écrire. Faute de peindre, Van Eyck va raconter sa peinture, à travers son autobiographie : son parcours pictural, depuis sa naissance (en 1390), ses écoles successives, ses années de service, ses amours, son travail des pigments son obsession pour le rouge, "dans un récit sans apprêt".

Mon avis: Encore un livre qui " tourne " autour de la peinture… L’idée est bonne : une fausse autobiographie. Mais malgré le nombre de pages limité (250), je me suis parfois un peu perdue. C’est sans doute pour cette raison que j’ai mis autant de temps pour le terminer. C’est néanmoins un bon portait du milieu artistique flamand du 15^ème siècle.

Comments

[sylire]

J'aime beaucoup les livres se passant dans le milieu de la peinture.

[Nina]

Les grands esprits se rencontrent et parlent peinture en ce dimanche 11 février!!!Je vais lire ce livre même si il est un peu ennuyeux à lire, je ne connais pas vraiment ce peintre et cette période ça me donnerait une idée, par contre je vais mettre "la jeune fille à la perle" (je vois son portrait dans ton album photos!!) sur mon blog car c'est vraiment une réussite, et j'ai bien aimé aussi le film.
A bientôt